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Méfie toi des Fruits
18 mai 2006

.And breathe C' est fou comme maintenant quand je

yesterday

.And breathe

C' est fou comme maintenant quand je te vois je m' efforce d' analyser mon sentiment, bien qu' au gré des mois, et des semaines , il n' ai  pas tellement changé dans le fond c' est toujours là l' angoisse de jamais savoir ce qui se trame comme drame et du fond de ta tête d' où ça part et comment ça vient insondable mystère que tes reliefs anguleux et ta douce chair qui s' endort sous le coup de tes sangs  déchirer ta mémoire comme tu le fais c' est fatigant, à force je pouvais pas te suivre mais j' ai essayé , de lutte acharnées, en combats obscurs et intérieurs, ça m'a aidée peut être à découvrir celle qui grondait en moi, tenir ma colère et patienter jusqu' à la délivrance de plus te voir c' est par là que ça passe , et c' est ici que ça s' arrête pour combien de temps je ne sais pas je crois que c' était entre nos mains et le pas lourd je me suis éloignée de toi, le ventre léger du vide que tu y as lentement creusé, à toutes faims de ta soif de liberté , de ton obsession du bonheur à trouver quel qu' en soit le prix, éparpiller les âmes autour de toi, ça te dérange pas du moment que t' arrives à dormir, du moment que ta conscience te fout la paix  recoller les morceaux de la vie que tu as disloquée tu crois que ça l' aide tu crois que c' est aisé, tu crois que ça l' a pas broyé le rêve qui vous attendait Elle et toi, c' est elle, cette aile a demi déployée qui n' attendait qu' un signe pour t' emporter loin de tes guerres intérieures mais à la place entre nous c' est l'océan qui s' est glissé, c' est fou comme maintenant je vois clair, et je me dis que l' évènement n' était peut être pas là ou je t' ai rencontré mais au delà, bien avant dans la tourmente et nos orages au-dedans mais si violents, incompréhensibles l' un de l'autre, et loin de tout si seule au milieu de toi je me suis sentie éparpillée, ces bouts de papier sur des mots qui devançaient ma pensée, flots rageurs et incontrôlés, les creux où tu m' as poussée devant toi à défaut de me laisser te suivre,  les larmes de fond qui m' ont traversée profond tellement  qu' aujourd'hui encore refouler ton existence c' est moins douloureux qu' oublier et fuir l' après toi, maintenant c' est devant maintenant, respirer, toujours aussi seule mais d' un souffle neuf
et tenir sur mes deux jambes
entière
, comme avant je deviens grande.

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